Batum: "The Golden Ball can only be Ribéry"

Unknown 1:07 ص |

Batum : "Le Ballon d’Or ne peut être que Ribéry" 
"Oui, avec grand plaisir. Je vais faire quelques shoots et on fait ça." Il reste une heure et demie avant le match entre les Los Angeles Lakers et les Portland Trailblazers, le 1er décembre quand le basketteur français des Blazers Nicolas Batum donne à FIFA.com son accord pour l’interview.
Sur les réseaux sociaux, Batman expose son amour pour un sport qui le fascine et le matin même à l’hôtel, il a savouré la victoire du Paris Saint-Germain sur l’Olympique lyonnais. Un quart d’heure du traditionnel échauffement et voilà le champion d’Europe 2013 qui prend le temps en bord de parquet de parler football avec FIFA.com.
Nicolas, si vous pouviez uniquement faire parler la raison et voter pour le Ballon d’Or, à quel joueur irait votre préférence ?Normalement et sans contestation, ça devrait être Franck Ribéry. Pour moi, ça ne peut être que lui ! Le dernier mois de Cristiano Ronaldo relance un peu la course, notamment ses buts contre la Suède. Il a été impressionnant et au moment des votes, c’est souvent la dernière impression qui compte. Tout dépend des critères. Si le Ballon d’Or récompensait la saison 2013/14 alors Ronaldo pourrait le gagner, mais en fonction des performances sur l’année civile, Ribéry redevient le favori numéro un. Si on parle uniquement de statistiques, Ronaldo est premier mais si on récompense d’abord les titres et la performance collective, alors c’est Ribéry. Il a fait le triplé. Pour moi, le vainqueur c’est avant tout celui qui fait gagner son équipe. C’est pareil en basket dans la NBA, le meilleur joueur de la saison doit être dans la meilleure équipe et en 2013, celle qui a dominé son sujet, c’est le Bayern Munich.
Donc pour vous, le règne de Lionel Messi doit s’arrêter ?Il a été blessé et n’a pas fait une énorme saison, entre guillemets... Il nous a habitués à de tels standards que dès qu’il n’est plus extraordinaire, ça se remarque. Il n’est pas pour lui cette année. C’est entre Cristiano et Ribéry, point barre !
Vous avez évoqué la domination du Bayern. Comment jugez-vous l’impact individuel de Ribéry sur la qualité collective de l’équipe ?C’est le métronome. C’est sûr que toute l’équipe a été monstrueuse, que ce soit Robben, qui marque toujours un but quand l’équipe en a besoin, Müller, Gomez, Lahm, qui fait un travail de fou, ou Schweinsteiger, qui est juste énorme. A la limite même le gardien, Neuer, pourrait prétendre au Ballon d’Or ! (rire) Dans cet orchestre, Ribéry est le meneur de jeu, le métronome et le leader technique. En basket on dirait que ça serait "monsieur 20 points-10 passes par match."
D’où vous vient votre ferveur pour le Paris Saint-Germain ?J’ai toujours été plus Paris que Marseille depuis le début. Je supporte aussi le Stade Malherbe de Caen, évidemment (il est né à Lisieux, près de Caen), mais j’ai une affinité particulière avec le PSG. Et l’ambition que le club a, moi, ça me plait. On a beau les critiquer à cause de l’argent, mais dans le sport de haut niveau et encore plus dans le football mondial, c’est comme ça que ça marche. Regardez le Real, Manchester, le Bayern ou le Barça, ils n’y sont pas arrivés sans mettre beaucoup d’argent. On se plaint en France qu’on n’a pas une équipe capable d’être compétitive en Europe mais quand on se met tous les atouts pour en avoir une, les gens ne sont toujours pas contents. C’est dommage. Moi j’aime bien cette ambition car je veux voir une équipe française remporter la Ligue des Champions. Mais il faut aussi que cette compétitivité perdure, il faut que chaque année quand on parle des favoris pour le titre, le PSG soit avec les plus grands d’Europe.
Vous parlez de l’époque actuelle du PSG, mais à quel moment avez-vous commencé à soutenir le club ? J’ai surtout commencé à bien les suivre avec l’arrivée de Ronaldinho. Quand il a signé, je me suis mis à plus regarder les matches car ça tombait aussi au moment où je m’intéressais de plus en plus au foot. Il y a eu un creux à un moment donné, mais il y a quand même eu Pauleta qui a mis des buts de fou ! Maintenant, quand je regarde l’effectif du PSG, je me dis que personne en France ne peut les égaler, si ce n’est un peu Monaco. Mais il faut du temps pour construire une équipe et Monaco ne joue pas de coupe d’Europe. Pour convaincre les grands noms de venir, c’est donc plus difficile.
Comprenez-vous que le public puisse parfois nourrir un rejet pour les montants des transferts et les salaires des joueurs ?Mais c’est ce qui permet aujourd’hui d’avoir des affiches qui font rêver les gens. mais les gens oublient trop souvent que, nous, quand on est sur le terrain, on n’y pense pas. On s’en fout. On pense au jeu et il ne faut pas que le public oublie ça. Il se passe plein de choses à côté, que ce soient les sponsors, les contrats, les droits TV. Mais dès que le jeu commence, on ne pense plus à tout ça, je peux vous le dire ! Nous sommes des joueurs avant tout, on vit pour le ballon.
Quel est votre meilleur souvenir en tant qu’amoureux du football ?Cela restera toujours 1998. J’étais chez moi avec toute la famille. Mais bon, je pense que c’est le cas pour tout Français, c’était tellement magique !
Et votre fantasme comme supporter ?Je pense que je vais le vivre cet été : j’ai déjà réservé ma semaine au Brésil, pendant la dernière semaine de la Coupe du Monde. Les demi-finales et la finale il n’y a que ça qui compte pour moi. Voir une Coupe du monde au Brésil, ça va être un très grand kif !

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